Avis et impressions …

Je viens de terminer un livre que j’ai beaucoup aimé. Il s’agit de

« Et si les arbres tentaient de nous comprendre» de l’auteure Oriance 

S’ouvrant  à des horizons inhabituels et imaginaires, le langage des arbres nous  permet une réflexion sur la nature humaine.

Le livre écrit sous forme de conte philosophique est très plaisant et les petites histoires peuvent se lire séparément.

La plume d’Oriance chante le génie des arbres, comme elle chante l’humanité.

L’écriture sublime la beauté et la sagesse des paroles nous fait réfléchir.

Quel fut mon plaisir de te lire !

Je me sens fort partagée entre le plaisir de me laisser bercer par la poésie et l’empathie  qui se dégagent des textes et des images du site « Oriance » et ce besoin de rationalité qui me dit .. » mais qu’est-ce qu’elle raconte ?!  » . Ces arbres qui se parlent entre eux, qui sont plein de sollicitude pour nous, c’est un peu un conte de Noël….et ça fait longtemps que nous avons appris à ne plus (trop) y croire.

Et pourtant, moi, je suis convaincue de l’unité du « vivant », de notre essentielle parenté, de la sensibilité et de la qualité exceptionnelle des perceptions de chaque espèce ainsi que de la pertinence (« intelligence »…si on veut « accrocher » le lecteur) de leurs réponses et adaptations. Mais la plupart des humains ne sont pas conscients de tout cela…tu le sais bien…  C’est même pour cette raison que tu fais ce livre. Quand tu nous as fait découvrir ces images et ces textes lors de tes présentations, j’ai été conquise ; il se dégageait de tous ces propos soutenus par les images et la musique très nuancée, une atmosphère remplie d’espérance. Enfin, le monde nous était présenté comme un tout cohérent, en relation, en harmonie. Et les humains, qui si souvent y jouent  un mauvais rôle, n’étaient  même pas rejetés par la communauté des autres vivants. C’est un bon point de ne pas nous culpabiliser à outrance, si le désir est de nous faire adhérer à une démarche positive vis-à-vis de « la nature ».

Mais l’effet d’un livre, seul, n’est pas du tout le même. Chacun est seul aussi devant les textes. Chacun est dans sa tête avec ses représentations personnelles, ses croyances, ses préjugés, ses habitudes de réflexions…et sa raison. Pas de musique, pas d’images simultanées suggestives, pas ce contact de tous ceux qui écoutent et laissent passer leur assentiment et leur émotion. La force percutante de la présentation s’évanouit.

Il reste un beau livre, bien présenté et de beaux textes, plein de poésie.

Je trouve exceptionnel le travail que tu as fait, en observant, en filmant, et en rêvant, comme tu dis, des rapports qui s’établissaient entre les animaux et les plantes de ton jardin. TOUT témoigne d’une singulière et remarquable sensibilité.

Tu vois , je ne suis qu’un vieux prof de bio que trop de rationalité a coupé de l’émotion. Je ne peux plus me laisser aller tout simplement . 

« À l’écoute de vos propres arbres comme à l’écoute d’un mythe ou d’un conte, …..vous avez su Oriance demeurer « enfant » pour préserver cette capacité d’invention et d’imaginaire….

…Avec votre regard de jardinière perspicace, intentionnée et pleine d’affection, vous observez votre grand jardin extérieur, reflet ou miroir, je n’en doute point, de votre parc intérieur. ..

…Votre écriture, quelque part, sacralise les jardins et les forêts, c’est l’enchantement du verbe qui rejoint l’enchantement de la nature dans un jeu délicieux des mots … 

…Après vous avoir lu, que nous puissions tous planter un chêne dans nos cœurs de pierre, afin qu’il verdisse, fleurisse et porte de beaux glands ; et surtout Oriance, continuez à nous livrer vos « folles divagations » , films et autres projets…

Je n’ai pas voulu parler du symbolisme qui est bien présent ni du conte  dont la richesse se décuple lorsque on a pu ressentir le jardin qui l’a inspiré.  J’ai simplement voulu laissé les traces qu’il avait laissé (gravé) en moi.

Je ne vois plus mon jardin du même œil !

Nous sommes en période d’élagage et de nettoyage des arbres et bosquets. La taille a pris une nouvelle dimension. Le sécateur travaille pour l’harmonie visuelle, mais aussi pour donner à la plante une belle proposition de croissance. Le soleil sera source de vie, il pourra apporter l’énergie nécessaire à sa croissance, Les Égyptiens l’avaient compris, ils étaient en adoration devant RA.

Un lierre a envahi un bouleau, il héberge merles et mésanges. Quel beau gîte ! Cette nuit un sapin déjà mort a été emporté par la tempête, et déjà les plantes qui vivaient à ses pieds, secouées par le vent vont prendre force et vigueur dans l’espace ainsi libéré.

Les noisetiers se réveillent. Ils ont déjà donné leurs fruits aux écureuils et maintenant, ils pensent à l’avenir de leur race, les « chatons » sont remplis de pollen.

Voici en quelques mots mon regard sur cette nature oh combien volontaire et épanouie.

Merci de m’avoir ouvert les yeux et permis de rêver.     

Le cheminement tout au long des chapitres nous conduit à l’introspection de l’âme humaine dans ses rapports à la nature et à la société…sans oublier une invitation au regard sur soi même !

Le parcours est ponctué de beaux poèmes très à propos.

Au plaisir de lire la suite.  

Félicitations à l’auteur pour ce livre rédigé de main de maître

La lecture fut un moment de détente et de sérénité.     

Enfin un livre qui nous ramène à beaucoup de valeurs de la vraie vie, à la réalité…et cela au travers du regard de ces géants qui nous entourent et nous observent…

Cela fait du bien de rêver encore et encore… 

Ce livre est devenu pour moi plus qu’un livre, c’est une ressource au travers de ses pages et de ses poèmes…

J’ai un sentiment étrange comme si je vivais au milieu de la nature tout en écoutant la conversation, les joies, les souffrances saison après saison!

Des différentes espèces qui doivent apprendre à vivre ensemble…une véritable leçon de vie et de solidarité, ce qui manque cruellement de nos jours. 

Merveilleuse sérénité…quel plaisir de lire enfin un livre avec tant de bonheur

A garder sur la table de nuit pour relire encore et encore.